Les sondeurs
se posent doctement la question de savoir quelles sont les raisons, locales ou
nationales, qui motivent le vote de nos concitoyen(e)s. Mais pourquoi
posent-ils cette question ? Est-ce la crainte que le vote aux municipales
porte condamnation des politiques d’austérité menées par le pouvoir en
place ?
C’est en effet à mes yeux le premier enjeu de cette municipale. Qu’une élection soit locale ou nationale, dans une démocratie un vote reste un vote et sa dimension politique n’échappera à personne dimanche soir. Il faut donc tout faire pour que l’austérité soit sanctionnée car elle est aujourd’hui la source majeure des maux que notre peuple subit.
Le 2e enjeu de cette élection à mon sens est de barrer la route à un retour de la droite et de l’extrême droite. Nos villes ne sont « ni à vendre, ni à prendre » aurait dit, s’il était encore à nos côtés, Guy Hermier, comme il l’avait dit à Marseille lorsque Tapie et le Pen se disputaient la ville. Partout en effet où la droite sévit, partout où elle a l’ambition de le faire, elle porte les mêmes solutions : privatisation des services publics, en particulier les cantines scolaires, les parkings, l’eau ou encore l’assainissement ; soutien à la spéculation immobilière et aggravation des inégalités sociales et culturelles ; approfondissement de la crise écologique, gestion antidémocratique de la cité ; instrumentalisation de la culture au service du tourisme et de la gentrification urbaine … Bref quoiqu’on en dise ces jours-ci, la gauche et la droite dans les villes ce n’est pas pareil.
Quant au FN, le bilan de ses expériences municipales, hier à Vitrolles aujourd’hui à Orange, est dramatiquement éloquent : outre la mise en œuvre des mêmes politiques de privatisation et de régression sociale de la droite il y ajoute la xénophobie et la division des populations, l’autoritarisme, la censure et l’obscurantisme culturel, une vision aveuglement répressive de la sécurité, une haine du vivre ensemble dans le respect et la reconnaissance de l’autre qu’il soit étranger, jeune ou pauvre.
Non décidément la droite et le FN sont disqualifiés pour apparaître comme une alternative crédible aux actuelles politiques d’austérité que sur le fond elles approuvent.
Dernier enjeu de ces municipales, et pas le moins important, c’est la défense des communes, échelon essentiel de la République et de la démocratie locale et autour d’elle, la nécessaire mobilisation des populations pour une politique alternative aux logiques libérales, clientélistes et autoritaires.
Il s’agit en effet avec eux de :
- promouvoir une autre conception de la politique et de la démocratie substituant la citoyenneté au clientélisme, le dialogue, la participation et la transparence à l’arbitraire et à l’opacité.
- Développer une démarche novatrice en matière de vivre ensemble qui privilégie le droit à la ville, au logement, à l’éducation et à la culture, à l’emploi et aux transports collectifs, à un environnement sain et durable, à la tranquillité publique et la beauté architecturale.
Vous l’avez compris ce sont les listes qui portent ce projet et qui se situent par conséquent résolument à gauche qui ont ma préférence, celles qui mettent en avant l’humain d’abord.
C’est en effet à mes yeux le premier enjeu de cette municipale. Qu’une élection soit locale ou nationale, dans une démocratie un vote reste un vote et sa dimension politique n’échappera à personne dimanche soir. Il faut donc tout faire pour que l’austérité soit sanctionnée car elle est aujourd’hui la source majeure des maux que notre peuple subit.
Le 2e enjeu de cette élection à mon sens est de barrer la route à un retour de la droite et de l’extrême droite. Nos villes ne sont « ni à vendre, ni à prendre » aurait dit, s’il était encore à nos côtés, Guy Hermier, comme il l’avait dit à Marseille lorsque Tapie et le Pen se disputaient la ville. Partout en effet où la droite sévit, partout où elle a l’ambition de le faire, elle porte les mêmes solutions : privatisation des services publics, en particulier les cantines scolaires, les parkings, l’eau ou encore l’assainissement ; soutien à la spéculation immobilière et aggravation des inégalités sociales et culturelles ; approfondissement de la crise écologique, gestion antidémocratique de la cité ; instrumentalisation de la culture au service du tourisme et de la gentrification urbaine … Bref quoiqu’on en dise ces jours-ci, la gauche et la droite dans les villes ce n’est pas pareil.
Quant au FN, le bilan de ses expériences municipales, hier à Vitrolles aujourd’hui à Orange, est dramatiquement éloquent : outre la mise en œuvre des mêmes politiques de privatisation et de régression sociale de la droite il y ajoute la xénophobie et la division des populations, l’autoritarisme, la censure et l’obscurantisme culturel, une vision aveuglement répressive de la sécurité, une haine du vivre ensemble dans le respect et la reconnaissance de l’autre qu’il soit étranger, jeune ou pauvre.
Non décidément la droite et le FN sont disqualifiés pour apparaître comme une alternative crédible aux actuelles politiques d’austérité que sur le fond elles approuvent.
Dernier enjeu de ces municipales, et pas le moins important, c’est la défense des communes, échelon essentiel de la République et de la démocratie locale et autour d’elle, la nécessaire mobilisation des populations pour une politique alternative aux logiques libérales, clientélistes et autoritaires.
Il s’agit en effet avec eux de :
- promouvoir une autre conception de la politique et de la démocratie substituant la citoyenneté au clientélisme, le dialogue, la participation et la transparence à l’arbitraire et à l’opacité.
- Développer une démarche novatrice en matière de vivre ensemble qui privilégie le droit à la ville, au logement, à l’éducation et à la culture, à l’emploi et aux transports collectifs, à un environnement sain et durable, à la tranquillité publique et la beauté architecturale.
Vous l’avez compris ce sont les listes qui portent ce projet et qui se situent par conséquent résolument à gauche qui ont ma préférence, celles qui mettent en avant l’humain d’abord.
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