Tout se passe comme si nos gouvernants et les grands médias
audiovisuels s’étaient donnés le mot pour
qu’il y ait le moins de votants possibles aux
élections européennes le 25 mai prochain. Jugez plutôt : c’est la quasi
absence de débats sur les grands enjeux européens et nationaux de cette
élection notamment avec les candidats de chaque coalition politique à la
présidence de la Commission européenne ; c’est la chape de plomb sur les
négociations transatlantiques sur le libre échange qui se déroulent dans le
plus grand secret parce qu’il s’agit d’un gigantesque hold-up des
multinationales sur nos conditions de vie et notre environnement ; c’est
la tentative de réduire le débat une fois de plus à un prétendu affrontement
entre ceux qui seraient pour l’Europe,
le Ps et l’Ump, tenants d’une
austérité qui ne donne aucune envie
d’aller voter pour eux, et ceux qui seraient contre, Marine Le Pen et le Fn
dont l’actuelle promotion médiatique
devrait alerter ceux qui seraient tentés de s’abstenir.
Les partisans de l’Europe libérale et austéritaire aimeraient bien que l’on gobe la fable qui raconte que la seule opposition à l’Europe de la finance c’est le national-populisme. Celui-ci voudrait nous faire croire que le retour aux frontières nationales, au protectionnisme et à la défense d’une identité blanche et chrétienne constituerait la potion magique pour sortir de la crise actuelle.
Comment peut-on penser que pour faire le bonheur des peuples européens il faudrait substituer au capitalisme financiarisé et globalisé un capitalisme nationaliste et xénophobe ? Les deux seront à terme fauteurs de guerres et de malheurs pour chaque peuple d’Europe. D’ailleurs s’opposent-ils vraiment ? N’avons-nous pas déjà affaire à la construction tout à la fois d’une Europe- Puissance au service des marchés financiers et d’une Europe- Forteresse, militarisée au sein de l’Otan sous commandement américain ?
Vouloir rompre avec cette Europe-là est totalement légitime mais croire que c’est en refusant de voter qu’on l’exprime le mieux est exactement le piège dans lequel les tenants de l’Europe libérale voudraient que nous tombions. Ils rêvent d’une gouvernance européenne prétendument apolitique et technocratique, déconnectée de tout contrôle populaire, tenant à distance toute forme de contestations de l’ordre social et économique qu’ils nous imposent. S’abstenir, revient très exactement à aller au-devant de leur vœu le plus cher.
La refondation d’une Europe sociale, écologique et démocratique constitue un des grands chantiers du combat de classe au 21è siècle. Ceux qui, à gauche, s’opposent aux politiques d’austérité, à la toute-puissance des marchés financiers et à ce véritable missile antisocial, anti-environnemental, et anti-sanitaire qu’est le traité transatlantique, doivent se mobiliser pour voter le 25 mai en faveur des listes du Front de gauche. Seul le Front de gauche en France et en Europe au sein des forces unies de la Gauche européenne, est porteur du combat contre l’austérité et la Finance comme il est le seul à refuser les politiques menées conjointement par Merkel et Hollande c’est-à-dire par la droite et la social-démocratie européenne. Ne tombez pas dans le piège !
Les partisans de l’Europe libérale et austéritaire aimeraient bien que l’on gobe la fable qui raconte que la seule opposition à l’Europe de la finance c’est le national-populisme. Celui-ci voudrait nous faire croire que le retour aux frontières nationales, au protectionnisme et à la défense d’une identité blanche et chrétienne constituerait la potion magique pour sortir de la crise actuelle.
Comment peut-on penser que pour faire le bonheur des peuples européens il faudrait substituer au capitalisme financiarisé et globalisé un capitalisme nationaliste et xénophobe ? Les deux seront à terme fauteurs de guerres et de malheurs pour chaque peuple d’Europe. D’ailleurs s’opposent-ils vraiment ? N’avons-nous pas déjà affaire à la construction tout à la fois d’une Europe- Puissance au service des marchés financiers et d’une Europe- Forteresse, militarisée au sein de l’Otan sous commandement américain ?
Vouloir rompre avec cette Europe-là est totalement légitime mais croire que c’est en refusant de voter qu’on l’exprime le mieux est exactement le piège dans lequel les tenants de l’Europe libérale voudraient que nous tombions. Ils rêvent d’une gouvernance européenne prétendument apolitique et technocratique, déconnectée de tout contrôle populaire, tenant à distance toute forme de contestations de l’ordre social et économique qu’ils nous imposent. S’abstenir, revient très exactement à aller au-devant de leur vœu le plus cher.
La refondation d’une Europe sociale, écologique et démocratique constitue un des grands chantiers du combat de classe au 21è siècle. Ceux qui, à gauche, s’opposent aux politiques d’austérité, à la toute-puissance des marchés financiers et à ce véritable missile antisocial, anti-environnemental, et anti-sanitaire qu’est le traité transatlantique, doivent se mobiliser pour voter le 25 mai en faveur des listes du Front de gauche. Seul le Front de gauche en France et en Europe au sein des forces unies de la Gauche européenne, est porteur du combat contre l’austérité et la Finance comme il est le seul à refuser les politiques menées conjointement par Merkel et Hollande c’est-à-dire par la droite et la social-démocratie européenne. Ne tombez pas dans le piège !
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