A la veille de la manifestation sur le Parc des Calanques Alain HAYOT, le candidat du Front de Gauche dans le canton de Mazargues revient une nouvelle fois sur la question du Parc national des Calanques.
S’inscrire dans le débat, loin d’être clos
Le débat sur le Parc National des Calanques a dominé la campagne des cantonales dans le canton de Mazargues. Pourtant, j’ai été le seul candidat à avoir organisé, avec le Front de Gauche, un débat public sur cette question.
Il a réuni des représentants d’associations de pêcheurs, de chasseurs, de randonneurs, de calanquais et plaisanciers et le débat très riche a permis à chacun d’exposer son point de vue et de se mettre d’accord sur une question essentielle : rien ne doit se faire sans démocratie.
Le GIP des calanques doit associer toutes les associations, tous les riverains, tous les amoureux des calanques, tous les professionnels de la mer, à l’élaboration de la charte du futur Parc.
A l’heure qu’il est, le Front de gauche est à l’écoute des populations pour des propositions…
Si le Front de gauche se met à l’écoute de chacune et chacun, c’est pour mieux élaborer ses propres propositions. Nous sommes pour que le Parc National des Calanques voit le jour parce qu’il faut protéger ce paysage unique auquel les Marseillais sont très attachés. Il faut le protéger des pollutions marines mais aussi et, c’est lié, des pollutions terrestres. Il faut en finir avec l’urbanisation intensive du littoral et des rejets en mer qu’elle provoque.
Non aux projets immobiliers et de privatisation du site !
Non à l’extension des ports de plaisance ! Il faut respecter la loi littoral !
Nous exigeons que les Goudes, Port-Miou et Ceyreste soient réintégrés dans le cœur du Parc.
la fameuse question de la présence humaine…
Nous sommes pour que les activités humaines, les pratiques populaires, les arts de vivre qui constituent le patrimoine culturel des Marseillais puissent se poursuivre dans le respect des sites. Pour cela, il faut associer à la gouvernance du Parc National des Calanques, les élus locaux, les représentants des associations d’usagers (pêcheurs, chasseurs, randonneurs, calanquais, plaisances…), les CIQ, les scientifiques, en les intégrant au conseil d’administration.
Dans le même ordre d’idée, imaginons des partenariats…
Des coopérations doivent être établies avec les autres parcs naturels, le conservatoire du littoral, l’Education nationale, l’université et la recherche afin de mettre en place un observatoire public du Parc National, des programmes de formation et de sensibilisation à un bon usage des sites destinés aux professionnels, aux membres des associations, aux élus, aux enseignants…
Pour cela il faut des moyens, des finances, tout en évitant une « commercialisation » du parc…
Nous nous prononçons pour que le label Parc National ne soit pas utilisé à des fins commerciales et que le tourisme soit maîtrisé et régulé par le Parc lui-même.
Enfin, nous réclamons des moyens financiers et humains afin que le Parc puisse faire face à l’ensemble de ses missions.
Au nom du Front de Gauche, nous nous situons résolument aux côtés des associations pour défendre nos calanques et notre littoral.
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