mardi 8 mars 2011

mardi 8 mars : deux déclarations d'Alain Hayot et d'Anna Ross-Roig

Un Parc National des Calanques pour tous

Le débat sur le Parc National des Calanques a dominé la campagne des cantonales dans le canton de Mazargues.
Pourtant, j’ai été le seul candidat à avoir organisé, avec le Front de Gauche, un débat public sur cette question. Il a réuni des représentants d’associations de pêcheurs, de chasseurs, de randonneurs, de calanquais et plaisanciers et le débat très riche a permis à chacun d’exposer son point de vue et de se mettre d’accord sur une question essentielle : rien ne doit se faire sans démocratie. Le GIP des calanques doit associer toutes les associations, tous les riverains, tous les amoureux des calanques, tous les professionnels de la mer, à l’élaboration de la charte du futur Parc.
Si le Front de Gauche se met à l’écoute de chacune et chacun, c’est pour mieux élaborer ses propres propositions.
Nous sommes pour que le Parc National des Calanques voit le jour parce qu’il faut protéger ce paysage unique auquel les Marseillais sont très attachés. Il faut le protéger des pollutions marines mais aussi et, c’est lié, des pollutions terrestres. Il faut en finir avec l’urbanisation intensive du littoral et des rejets en mer qu’elle provoque. Non aux projets immobiliers et de privatisation du site ! Non à l’extension des ports de plaisance ! Il faut respecter la loi littoral ! Nous exigeons que les Goudes, Port-Miou et Ceyreste soient réintégrés dans le cœur du Parc.
Nous sommes pour que les activités humaines, les pratiques populaires, les arts de vivre qui constituent le patrimoine culturel des Marseillais puissent se poursuivre dans le respect des sites. Pour cela, il faut associer à la gouvernance du Parc National des Calanques, les élus locaux, les représentants des associations d’usagers (pêcheurs, chasseurs, randonneurs, calanquais, plaisances…), les CIQ, les scientifiques, en les intégrant au conseil d’administration.
Des coopérations doivent être établies avec les autres parcs naturels, le conservatoire du littoral, l’éducation nationale, l’université et la recherche afin de mettre en place un observatoire public du Parc National, des programmes de formation et de sensibilisation à un bon usage des sites destinés aux professionnels, aux membres des associations, aux élus, aux enseignants…
Nous nous prononçons pour que le label Parc National ne soit pas utilisé à des fins commerciales et que le tourisme soit maitrisé et régulé par le Parc lui-même.
Enfin, nous réclamons des moyens financiers et humains afin que le Parc puisse faire face à l’ensemble de ses missions.
Au nom du Front de Gauche, nous nous situons résolument aux côtés des associations pour défendre nos calanques et notre littoral.

Non au projet immobilier Grandval au Redon

 
Grâce à Marie-Françoise Palloix, conseillère communautaire et d’arrondissement, j’ai rencontré le collectif du Redon qui s’oppose à juste titre au projet Grandval.
Il s’agit, sur un terrain situé en zone inondable et entouré de maisons individuelles, de construire 156 studios pour étudiants avec 43 places de parking situés au-dessus des studios offrant ainsi une vue imprenable au voisinage.
Ce projet avait dans un premier temps reçu un avis défavorable de la mairie de secteur qui a fini par céder aux décisions de la mairie centrale. Faut-il que l’enjeu financier et les appuis politiques soient puissants.
Rien ne sert de leçon. Ni la disparition d’une personne par noyade lors des dernières inondations dans le quartier, ni le fait que la quasi-totalité des habitants du Redon ait signé une pétition refusant ce projet.
Construire des logements étudiants doit relever prioritairement de l’action publique du CROUS et non d’une spéculation immobilière dont la seule ambition est d’exploiter le déficit criant à Marseille de chambres pour étudiants. Plus de 100 000 euros le studio ! Chacun imagine les loyers qui seront exigés aux familles.
En outre, il est inadmissible que les riverains n’aient été informés encore moins associés à ce projet. J’apporte tout mon soutien à l’action du collectif du Redon et je demande à la mairie de Marseille de renoncer à ce projet en l’état et d’associer les riverains à tout projet futur sur ce terrain.

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