Le vote par
l’Assemblée Générale de l’ONU en faveur de l’admission de la Palestine comme
Etat observateur est d’une grande portée historique. Il répond en écho au
fameux vote il y a plus de 60 ans, des Nations Unies en faveur de la création
de l’Etat d’Israël.
Se souvient-on que la Grande Bretagne, alors puissance occupante de cette région du monde, traitait les partisans de l’Etat hébreu de terroristes ! Les retournements de l’histoire sont parfois cruels pour ceux qui ont la mémoire courte.
La décision de l’ONU est d’une importance politique considérable et il faut se féliciter que la France ait apporté son concours à cet acte de justice et de paix. On peut regretter que l’Europe n’ait pas pesé dans ce sens d’une seule voix et que les USA de l’administration Obama ait cru devoir, une fois de plus, apporter son soutien à un gouvernement Israélien dont l’extrême droitisation, l’intégrisme religieux et le comportement cynique et parfois criminel, comme à Gaza récemment, devient de plus en plus insupportable à la communauté internationale et aux peuples du monde.
B. Netanyahou et les forces politiques qui le soutiennent veulent-ils réellement mettre fin à cette « guerre de cent ans » et parvenir à un accord qui suppose la création d’un Etat palestinien viable dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale ainsi que l’ONU le réclame à cors et à cris depuis des décennies.
Ceux qui craignent pour Israël vont-ils enfin comprendre que la reconnaissance de l’indépendance de la Palestine est non pas la meilleure mais la seule garantie de l’existence, de la sécurité et de l’insertion durable d’Israël dans l’espace géographique, politique et culturel auquel elle appartient de fait.
La poursuite de la colonisation dans les territoires occupés, en particulier le dernier projet de construction de logements qui va diviser la Cisjordanie en 2 et interdire aux palestiniens l’accès à Jérusalem Est est révélatrice de la volonté de la direction israélienne de bloquer toute perspective de paix. Cela s’ajoute à la construction du mur et aux humiliations permanentes imposées aux palestiniens dans leur vie quotidienne.
Une telle politique ne peut qu’entretenir et approfondir la haine entre les deux peuples et favoriser dans les deux camps l’influence des organisations intégristes et d’extrême droite. Le danger est immense et il ne concerne pas que le Proche et le Moyen-Orient. C’est toute la méditerranée, c’est le monde entier qui subit la poursuite d’une guerre aussi injuste qu’absurde. La coexistence pacifique de 2 Etats sur ce territoire est la seule solution durable, pacifique et conforme au droit des peuples.
Une mobilisation citoyenne plus large et plus déterminée de par le monde est sans aucun doute le seul moyen d’agir pour soutenir les forces pacifiques en Israël et pour que l’Europe et les USA contraignent les dirigeants israéliens à respecter les résolutions de l’ONU et faire droit aux aspirations légitimes du peuple palestinien.
Se souvient-on que la Grande Bretagne, alors puissance occupante de cette région du monde, traitait les partisans de l’Etat hébreu de terroristes ! Les retournements de l’histoire sont parfois cruels pour ceux qui ont la mémoire courte.
La décision de l’ONU est d’une importance politique considérable et il faut se féliciter que la France ait apporté son concours à cet acte de justice et de paix. On peut regretter que l’Europe n’ait pas pesé dans ce sens d’une seule voix et que les USA de l’administration Obama ait cru devoir, une fois de plus, apporter son soutien à un gouvernement Israélien dont l’extrême droitisation, l’intégrisme religieux et le comportement cynique et parfois criminel, comme à Gaza récemment, devient de plus en plus insupportable à la communauté internationale et aux peuples du monde.
B. Netanyahou et les forces politiques qui le soutiennent veulent-ils réellement mettre fin à cette « guerre de cent ans » et parvenir à un accord qui suppose la création d’un Etat palestinien viable dans les frontières de 1967 avec Jérusalem Est comme capitale ainsi que l’ONU le réclame à cors et à cris depuis des décennies.
Ceux qui craignent pour Israël vont-ils enfin comprendre que la reconnaissance de l’indépendance de la Palestine est non pas la meilleure mais la seule garantie de l’existence, de la sécurité et de l’insertion durable d’Israël dans l’espace géographique, politique et culturel auquel elle appartient de fait.
La poursuite de la colonisation dans les territoires occupés, en particulier le dernier projet de construction de logements qui va diviser la Cisjordanie en 2 et interdire aux palestiniens l’accès à Jérusalem Est est révélatrice de la volonté de la direction israélienne de bloquer toute perspective de paix. Cela s’ajoute à la construction du mur et aux humiliations permanentes imposées aux palestiniens dans leur vie quotidienne.
Une telle politique ne peut qu’entretenir et approfondir la haine entre les deux peuples et favoriser dans les deux camps l’influence des organisations intégristes et d’extrême droite. Le danger est immense et il ne concerne pas que le Proche et le Moyen-Orient. C’est toute la méditerranée, c’est le monde entier qui subit la poursuite d’une guerre aussi injuste qu’absurde. La coexistence pacifique de 2 Etats sur ce territoire est la seule solution durable, pacifique et conforme au droit des peuples.
Une mobilisation citoyenne plus large et plus déterminée de par le monde est sans aucun doute le seul moyen d’agir pour soutenir les forces pacifiques en Israël et pour que l’Europe et les USA contraignent les dirigeants israéliens à respecter les résolutions de l’ONU et faire droit aux aspirations légitimes du peuple palestinien.
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